mardi, mai 09, 2006
Le charbon des mariniers 5
Souvent, après avoir payé, le père Papegué offrait un verre au bistrot d'à côté.
Lui croyait sûrement que l'on buvait comme tout le monde, mais avec mes frères, on était encore un peu jeunes et le vin rouge n'était pas du tout à notre goût!
Mais on osait rien dire, on faisait les fiers et ça passait quand même.
Après nous retournions avec notre chargement jusqu'à la maison et nous faisions le chemin inverse. Là, c'était une autre histoire car la baladeuse était chargée comme un baudet et il fallait bien la faire avancer. Mon beau-frère jouait alors les chevaux de trait, s'accrochait aux brancards avec une sangle sur la poitrine et nous passsions à l'arrière pour l'aider du mieux qu'on pouvait... Le pire, c'était de devoir remonter cette cote pour passer sur le pont. Ca grimpait sec et comme il pouvait y avoir sept à huit cents kilos de charbon dans la carriole, ce n'était pas de la rigolade! Le beauf tirait tel un boeuf et nous autres poussions comme des damnés! On tirait tous une langue de de trois mètres, tellement c'était dur!
Malgré tout, on y arrivait quand même. Plus loin ça redscendait et ensuite c'était du plat. Une fois arrivés là, ça allait tout seul...
(à suivre)...
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