lundi, mai 01, 2006
Le charbon des mariniers 2
Et c'est là que le marinier nous expliquait ce qu'il fallait faire, ou ce que nous pouvions prendre.
Quelques fois, il y avait du" fin"ou des poussières de charbon, "des gaillettes"(boulets de charbon), quelques fois des" nojettes" (noisettes). C'était çà le mieux, mais çà coûtait plus cher!
Pas souvent, mais cela arrivait, le charbon était stoqué en haut de la péniche. Alors Papegué retirait les écoutilles et l'on pouvait remplir les sacs.
Vingt dieux, on hésitait pas à bien les charger! Mais le patriarche nous surveillait afin de voir si nous n'en mettions pas trop. Quelques fois nous en remettions une pelletée, c'était toujours çà de gagné!
Si bien, que les sacs était pleins et cela faisait bien plus de 50 kilos, tu peux me croire!
Et puis, quand les sacs étaient remplis, il n'y avait plus qu'à les mettre sur le dos et les porter jusqu'à la baladeuse qui était maintenue par le plus jeune de nos frères.
Il fallait regarder à équilibrer la carriole, sinon, tu ne pouvais pas la tenir...
(à suivre)...
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