Alors que je marchais dans la ville, je tournai à droite comme attirée par une force mystérieuse.
Il me semblait reconnaître cette rue. Ses trottoirs m’étaient familiers, ainsi que ses petites maisons de briques rouges. Soudain je m’arrêtais lorsque j’en reconnus une. C’était la maison de Sidoine, mon arrière-grand-mère disparue en 1997. Je m’approchai de la fenêtre, mis les mains autour de mes yeux et me scotchai à la vitre afin de regarder à l’intérieur. Impossible de distinguer quoi que ce soit. Tout avait l’air à l’abandon, je décidai de faire le tour du pâté de maisons et de tenter ma chance côté jardin.
Le petit portillon vert avec sa peinture écaillée, était toujours là. Je voulus tourner la poignée mais elle était trop rouillée et je ne n parvenais pas à l’ouvrir. J’escaladai donc l’obstacle. M’était-il permis de le faire ? Après tout, quelqu’un pouvait habiter ici maintenant. Qu’importe, j’étais littéralement aimantée par ces lieux. J’avançais dans l’allée, tout respirait le calme, tout semblait désert. Néanmoins le chemin avait dû être balayé récemment car aucune feuille des arbres de la cour n’encombrait le passage. J’étais mal à l’aise, mon cœur battait à tout rompre, j’avais tout simplement peur d’aller plus loin. Mais rassemblant tout mon courage, bien décidée à revisiter cet endroit, je continuais à avancer.
A suivre...
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