mardi, août 30, 2005
El blues d'el rintrée des classes
lundi, août 29, 2005
Chuccardise
dimanche, août 28, 2005
jeudi, août 25, 2005
MICKEY 3d
Ma grand-mère est une rose, d'un rose qui n'existe pas
Lorsqu'elle me parle du passé, je vois son regard s'éclairer
Elle ne parle que des bons moments, fait main basse sur les mauvais
Mes plus lointains souvenirs, remontent jusque dans ses bras
Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi elle seule était comme ça."
Si ché pas toudis marrant quo ch'qui racontent t'as qu'à essayer "Jeudi pop-pop" et cha ira mieux!
Je crois bien que là je vais écrire en vert. Mickey 3D est un groupe de rock qui chante la guerre, la pollution, le foot et sur "Ma grand-mère"...voiçi un extrait... Si leurs textes ne sont pas toujours optimistes, essaye "Jeudi pop- pop"et ça ira mieux!
mercredi, août 24, 2005
SIDOINE 3
Quand j’ouvrais cette fois la porte de la cuisine pour entrer dans la maison, son caractéristique grincement me donna la chair de poule. En la refermant tout doucement, mes mains touchèrent les fidèles petits rideaux fabriqués au crochet. Je ne pus m’empêcher de les caresser et leur douceur me procura du réconfort.
Je me trouvais donc dans la cuisine, une des pièces les plus chaleureuses avec sa tapisserie jaune d’œuf et sa lumière orangée au-dessus de l’évier. Sur la table reposait une bassine. Ah ! la fameuse bassine dans laquelle nous nous lavions mon frère et moi. J’étais tellement bouleversée que je mis du temps avant de sentir l’odeur savoureuse du vrai chocolat au lait qui tranquillement, réchauffait à feu doux. C’était la boisson dont nous régalait Sidoine au petit-déjeuner. Je pris une tasse dans l’armoire et me servis de ce remède. Ma gorge de desserra. Mais un parfum, plus alléchant encore, vint me flatter l’odorat. Il émanait des merveilleux croissants jambon-fromage, spécialité de notre ancêtre, qui gratinaient dans le four. Quelle invitation ! Mais je n’y tenais plus et voulais poursuivre ma visite.
Dans la salle à manger, comme d’habitude surchauffée, une ribambelle de cadres était alignée fièrement sur le rebord de la cheminée. Il y avait là les photos de tous les petits enfants et arrières-petits-enfants de Sidoine.
Il ne manquait plus qu’elle !
Sur la table, une boîte de chocolats traînait négligemment. J’en choisis un, en ôtai le papier rouge et doré au fond duquel je lus le mot « Gagné ».
C’est à ce même moment que j’entendis à l’étage une voix qui chantonnait cette ritournelle :
« eume graind-mère est interrée
d’un l’gardin dé m’sieur l’curé
min tiot kien, y’a piché d’ssus
eume graind-mère est arvénue »
J’étais comme dans un rêve, je ne savais plus quoi penser, fallait-il avoir peur ou se réjouir ? L’idée de retrouver Sidoine, de me blottir encore une fois dans ses bras, l’emporta, car sans l’avoir vraiment décidé je me ruai dans l’escalier. C’est alors que le bigbenissime carillon de la salle à manger se mit à retentir bruyamment. Mes pieds glissèrent sur les marches recouvertes de l’antique lino, poli par les ans. Je tombai à la renverse, cul par-dessus tête et m’évanouis.
Je repris conscience dans la rue, derrière moi la maison avait disparu.
Nounousse+Mariegroette
mardi, août 23, 2005
Attintion ach l'arnitoile!
SIDOINE 2
Là, je retrouvais le décor de mon enfance.
La petite table ronde était à la même place, près de l’escabeau, et à droite, se tenait la buanderie où Sidoine s’était offert le luxe d’installer une baignoire qu’il fallait remplir au seau avec de l’eau préalablement chauffée sur le poêle à charbon ! Je montai les deux marches, et reconnus sans hésitation l’odeur du savon à la jonquille et celle des paquets de lessive qui prenaient d’assaut mes narines. Je ressentais une sorte d’extase, aussi je me mis fébrilement à fouiller dans l’armoire à pharmacie encore rivée au mur : 1 bouteille de Synthol, 1 pot de crème Simon, 5 épingles à chignon, 1 peigne, 1 brosse à fausses dents, 1 boîte de pastillesValda vide mais avec encore un peu de sucre collé dedans…
lundi, août 22, 2005
SIDOINE 1
SIDOINE
Alors que je marchais dans la ville, je tournai à droite comme attirée par une force mystérieuse.
Il me semblait reconnaître cette rue. Ses trottoirs m’étaient familiers, ainsi que ses petites maisons de briques rouges. Soudain je m’arrêtais lorsque j’en reconnus une. C’était la maison de Sidoine, mon arrière-grand-mère disparue en 1997. Je m’approchai de la fenêtre, mis les mains autour de mes yeux et me scotchai à la vitre afin de regarder à l’intérieur. Impossible de distinguer quoi que ce soit. Tout avait l’air à l’abandon, je décidai de faire le tour du pâté de maisons et de tenter ma chance côté jardin.
Le petit portillon vert avec sa peinture écaillée, était toujours là. Je voulus tourner la poignée mais elle était trop rouillée et je ne n parvenais pas à l’ouvrir. J’escaladai donc l’obstacle. M’était-il permis de le faire ? Après tout, quelqu’un pouvait habiter ici maintenant. Qu’importe, j’étais littéralement aimantée par ces lieux. J’avançais dans l’allée, tout respirait le calme, tout semblait désert. Néanmoins le chemin avait dû être balayé récemment car aucune feuille des arbres de la cour n’encombrait le passage. J’étais mal à l’aise, mon cœur battait à tout rompre, j’avais tout simplement peur d’aller plus loin. Mais rassemblant tout mon courage, bien décidée à revisiter cet endroit, je continuais à avancer.
A suivre...