dimanche, octobre 30, 2005
La fête de Samhain
La nuit d'Halloween, veille de la fête de Samhain, marque l'entrée dans "la saison sombre".
Consacrée chez les anciens Celtes au culte des défunts et du dieu de la Mort, Samhain.
Cette nuit-là, les portes de Féeries s'ouvrent toutes grandes pour laisser le passage aux créatures de l'autre monde, qui deviennent parfaitement visibles et se mêlent aux humains...c'est alors un déferlement de sombres sarabandes que mènent des créatures maudites : sorcières maléfiques, démons hideux, spectres, revenants et morts vivants, vampires et nosferatus, loups-garous et chiens de l'enfer, démons ricanants et diablotins sulfureux, incubes, succubes et cauchemards.
Extrait de "Démons et Merveilles"
dimanche, octobre 23, 2005
Viens ici que ch t'attrappe !
" Marie GROUETTE saque les éfants au fond de l’iau
aveucque sin groët qu’alle a toudis dins s’main. "
Alors chorchelle hideuse et maléfique,
séduidante ondine ou méchante fée?
Patiente créature obscure qui hante les ruisseaux,
et les marais?
Le saura-t-on jamais?
Néanmoins prudence, bel éfant
Gare aux mauvais esprits de l'eau
Et attrappe le monde
Avec tes tiots groëts !
http://www.ville-arques.fr/tourisme/carillon.htm
Les pétits groëts
"Viens un peu par ichi
Viens min co
Viens m'poule
J'min va laver tes pétits groëts"
Surprise
Cha fait d'zannées qué cache après ti Marie Groëtte,
dans tous ché coins et ché racoins.
Té toudis ben camuchée!
Ché comme cha qu' à l'automne
Par un biau matin,
Din min gardin
Mi j'ai trouvé
Un tiot bout d'gin
Haut comme trois rogins
samedi, octobre 22, 2005
La saison sombre
Les beaux jours d'été raccourcissent. Le ciel se couvre de nuages noirs et la pluie arrose généreusement les labours. Voici venu l'automne brun et rouge, aux couleurs d'arbres et de terre, de feuilles mortes et de vignes, aux fragrances de champignons et de mousse.
Dans les bois humides qui lentement s'éffeuillent, les aimables fées des fleurs ont laissé la place aux gnomes vieux et ridés, dont les visages grimaçants s'impriment sur l'écorce des arbres et dont les bonnets se confondent avec les chapeaux des cèpes et des bolets.
Voici venue l'heure des sabbats de sorcières chevauchant leur balai. Le monde gracieux de Féerie montre à présent son côté obscur et terrifiant.
Extrait de "Démons et merveilles"
Lavandières de nuit
"Il n'y a pas de plus beau fil que celui des fileuses de lunes.
Au matin le soleil les ramassse
Sur les prés humides pour tisser sa chevelure."
Antoine de Marville
Au cours des longs crépuscules de l'été, ou dans la moiteur des chaudes nuits du solstice, on voit flotter au-dessus des lacs, des étangs ou des fontaines des silhouettes fugaces qui se décomposent au matin. On les appelle demoiselles, les pâles de la nuit, les lavandières ou chanteuses de nuit.
Elle ont coutume de chanter au clair de lune tout en plongeant leur lessive dans le ruisseau. Elles hèlent les passants attardés pour qu'ils les aident à tordre leur linge. Mais c'est pour mieux leur tordre les bras avant de les en,traîner avec elles sous l'eau.
Extrait de" Démons et merveilles" http://www.fdn.fr/~rperinel/Dolaine/leslaveuses.html
samedi, octobre 15, 2005
vendredi, octobre 14, 2005
Carabistouilles
-Bon quo ché qué ch'té disot?
Ravise par là, j'cros j'ai vu Marie Groëtte
Et là ché sûr, ché pour ti qu'al vient!
-Nan mais el crot qu'al va m'faire peur?
El crot ptete que je né vos pas s'neul qui frise
quind em' raconte toutes ché bêtises?
Dire qu 'j'in connos qui as t'heure, y continutent à dire des contes parels, à leu gosses et pis qu'après y rigoltent comme des bochus! Y'a vraimint pas d'quoi êtes fiers ti là bas! Té cros qué j'chté vos pas faire tes manigances pour faire peur al tiote, hein? Té dévros quind même raviser à deux coups avant ed rire ed'tout cha .
Car si t'arqueuminches, un jour qu' té caches à champignons el long dé ch'ruissieau, isse ben, té vas avoir ét n'air fieu. Passe qu'ché ti qu'al va vénir quer, la Marie Groëtte. Té pourras toudis braire après t'mère...
jeudi, octobre 13, 2005
jeudi, octobre 06, 2005
Chorchelle
Au bord dé l'iau
Ne t'pinches pas trop
éne fais pas l'sot ni l'imprudent
Min bel éfant
Car y'a là eune chorchelle
Qu'al hante el rivière
In dit qu'al s'appelle Marie Groëtte
Té m'cros pas pétête?
Et ben t'as qu'à aller vir
Al nuit tombée, té l'intindras rire
Mais au bord dé l'iau
N'avinches pas trop
Avec ses noirs cotrons et caracot
Din ché racines, elle va s'mucher
Din l'herpe qui guinche au gré des flots
Ché là qu'elle va t'surquer
Et si té laiche faire
Elle va v'nir ét quère
Sin long voile blanc t'intortilera
Et là ché sûr, elle t'attrap'ra!!!
mardi, octobre 04, 2005
Croquemitaine
-"Attintion à ti, si t'es pas sache j'va appeller Marie Groëtte et pis té vas vir, elle va v'nir ét'quer! "
Quind t'es tout tiot et qu' t'intind cha, normalemint té drisse à t'maronne, té comprind qu'là t'as putôt intérêt à ténir à carreau. Autremint y va t'arriver des bricoles!!!
Pis d'abord qui ch'est cheule lal, Mariegroette? Té connos ti ?Té sais à quo qu'elle arsinne?
Rin qu' d'y busier té t'dis quind même qu'al dot pas être farce. Et té resse là comme deux ronds d'flan à t'deminder quo qui va s'passer mais té fais mine dé rien in espérant qu'in t' léche trinquille avec cha.
-"Té veux pas m'croire in dirot et ravisse là-bas és queue al dépasse !"qu'in t' dit.
Ah té croyot êtes débarrassé... Ben sûr quind té t'artournes pour arbeiller vla ti pas qu'elle est djà sauvée et té t'dis qu' ch'est tint mieux que p'têt elle est partie vir ed zotes!
lundi, octobre 03, 2005
Les péqueux de lune
On dit de ché gens d'Camon des hortillonneurs, mais à St Leu on disait d'eux en les voyant arriver de bonne heure pour le marché, leurs cornets plein de légumes qui glissaient sur l'eau, avec leur cape et leur coiffe qui les protégeaient du vent humide du petit matin, eh bien on disait d'eux des péqueux de lune. En effet avec leur long bâton qu'ils enfoncaient dans l'eau jusqu'au fond de la rivière pour pousser leur embarcation, on eût dit une armée de guerriers venus d'ailleurs pour piquer la lune qui se reflétait dans l'eau.
Embarquez à bord des cornets plein de couleur pour voir les pêcheurs de lune qui traversent les rieux, l'avre et la somme vers St Leu. Là-bas chez eux se trouvent des terres étranges, où la Mort elle-même a la senteur d'une rose...
En les voyant passer, les chats ne bougent plus ni queue ni moustache. Nul ne sait pourquoi. Le marchand de laitues et de cresson, est poursuivi par de mystérieux ennemis qui leur font pêcher les lunes du petit matin. Dans les entrailles de la tourbe, une guerre épouvantable semble se préparer.
Les hortillonneurs sauront-ils sauver le peuple de la ville de ces envahisseurs ? Auront-ils la bravoure d'aller jusqu'au bout d'un rêve encensé, d'une utopie qui dévore les coeurs ? Arriveront-ils un jour à la pêcher cette lune?
Par Luc Decroix
samedi, octobre 01, 2005
Apparition
Nimbée de brume, tu glissais sur l'eau
Et je n'ai pu voir tes yeux
Fille du peuple des jardins et des rieux
Belle hortillonnelle,
Mais comment tu t'appelles?
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